Ottawa, le 11 juin 2020 – La demande d’expertise en cybersécurité continue de croître au Nouveau‑Brunswick, province reconnue comme un important carrefour de cybersécurité au Canada. Les rôles de niveau supérieur en cybersécurité sont particulièrement difficiles à doter.
Un nouveau rapport de recherche préparé par le CTIC, intitulé À la recherche des talents cachés : L’expérience et l’expertise de la communauté de cybersécurité du Nouveau-Brunswick, explore la demande de main-d’œuvre en cybersécurité au Nouveau-Brunswick, cherche à déterminer si la province fait face à une pénurie de main-d’œuvre en cybersécurité, relève les tendances de l’emploi en cybersécurité, et recense les compétences les plus recherchées.
Selon les prévisions préalables à la pandémie de la COVID-19, une pénurie mondiale de main-d’œuvre en cybersécurité de 1,8 million de personnes devrait être observée d’ici 2022. L’Amérique du Nord sera touchée par une pénurie semblable de 265 000 personnes cette même année.
Le rapport À la recherche des talents cachés : L’expérience et l’expertise de la communauté de cybersécurité du Nouveau-Brunswick présente l’écosystème technologique bien réseautée du Nouveau‑Brunswick et ses organisations engagées qui jouent un rôle concret dans le perfectionnement de la main-d’œuvre.
La province offre des avantages relatifs (investissements du secteur public, grands joueurs de l’industrie, grande qualité de vie), mais aussi certains inconvénients (éloignement et taux de chômage élevé). Toutefois, dans l’ensemble, le Nouveau-Brunswick réussit mieux que d’autres provinces, notamment en ce qui concerne le ratio d’emplois en cybersécurité par rapport à la population, le perfectionnement de la main-d’œuvre, et les établissements d’enseignement.
Une étude intéressante suggère que les employeurs du Nouveau-Brunswick valorisent davantage une formation concrète en cybersécurité, y compris une expérience de travail antérieure ou une certification propre à ce domaine, comme une certification professionnelle, que des programmes d’études de base. Cependant, les emplois en cybersécurité dans la province continuent d’exiger des diplômes de premier cycle ou d’études supérieures dans des domaines traditionnellement liés à la cybersécurité (informatique, systèmes d’information, réseautage, etc.).
Les personnes interrogées dans le cadre de l’étude avaient une opinion positive des collèges de la province, mentionnant leur souplesse et leur réceptivité à la rétroaction de l’industrie, laquelle permet de s’assurer que des programmes pertinents et une formation novatrice sont offerts, y compris des stages et des placements professionnels en enseignement coopératif.
« Alors que les entreprises continueront de faire la transition des chaînes de valeur à des solutions numériques dans l’après-COVID-19, les cybermenaces représenteront un important risque pour ces nouveaux modèles opérationnels, a déclaré Namir Anani, président-directeur général du CTIC. Les talents en cybersécurité joueront un rôle crucial dans la mise en place des mesures de contrôle nécessaires et le maintien de la résilience opérationnelle dans ce monde de plus en plus connecté. »
Le rapport À la recherche des talents cachés : L’expérience et l’expertise de la communauté de cybersécurité du Nouveau-Brunswick explore aussi les questions complexes des pénuries de main‑d’œuvre dans la province, de la difficulté de trouver une expertise hautement qualifiée en cybersécurité, des attentes salariales élevées, du manque de parcours professionnels clairs pour les récents diplômés, et du manque de diversité en cybersécurité.
(Pour mieux comprendre l’impact à court terme de la COVID-19, le CTIC a l’intention de publier un complément à ce rapport à l’automne 2020.)
Le CTIC est un centre national d’expertise sans but lucratif qui a pour but de renforcer l’avantage numérique du Canada dans l’économie numérique. Grâce à des recherches de confiance, à des conseils stratégiques pratiques et à des programmes créatifs de renforcement des capacités, le CTIC favorise des industries canadiennes novatrices et concurrentielles à l’échelle mondiale, habilitées par des talents numériques novateurs et diversifiés. En partenariat avec un vaste réseau de chefs de file de l’industrie, de partenaires universitaires et de décideurs politiques de partout au Canada, le CTIC favorise une économie numérique solide et inclusive depuis plus de 25 ans.
Pour toute question des médias ou demande de renseignements sur le rapport À la recherche des talents cachés : L’expérience et l’expertise de la communauté de cybersécurité du Nouveau-Brunswick, communiquez avec Paul Stastny à l’adresse [email protected] ou au numéro 403-351-0138, poste 823.
Ce rapport a été financé par le ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail du Nouveau-Brunswick.
Une copie de l’étude est disponible ici.
Une version anglaise du présent communiqué est disponible ici.