Ottawa, 15 juillet 2020 – Exception faite des conséquences humaines dévastatrices, la pandémie de la COVID-19 a été surnommée la « première expérience de télétravail de masse », un catalyseur sans précédent pour l’adoption du télétravail et de l’économie des petits boulots et du partage qui a transformé la main-d’œuvre du Canada et sa relation avec le travail.

La nouvelle étude du CTIC, Téléchargement : L’avenir du travail, explore les concepts clés de cette transformation du marché du travail, ses répercussions économiques et sociales, ainsi que les possibilités et les défis quant à la création d’une économie résiliente et inclusive dans le monde de l’après-COVID.

Les innovations technologiques ont engendré une nouvelle flexibilité, une croissance considérable, ainsi qu’une complexité accrue dans l’économie numérique. Les adeptes du télétravail citent de récentes études sur le soutien massif aux travailleurs pour étendre les dispositions de télétravail au-delà de la pandémie, et affirment que la plupart des travailleurs sont persuadés qu’ils peuvent accomplir leurs tâches tout aussi efficacement, voire davantage, dans un environnement de télétravail.

Les opposants craignent que cette nouvelle réalité accentue les divisions de classes existantes et croissantes entre ceux qui peuvent travailler à distance, souvent les travailleurs à temps plein occupant un emploi sûr, et les travailleurs essentiels qui n’en ont pas la possibilité et dépendent d’emplois précaires sans sécurité d’emploi, congé de maladie payé, assurance-maladie ou avantage social.

La concurrence mondiale pour les compétences et les talents, l’essor des plateformes numériques comme accélérateur du travail autonome et temporaire (plus de 40 % de la main-d’œuvre était employée sur une base non permanente en 2017), et les tendances du milieu de travail comme les milléniaux qui changent d’emplois deux fois plus souvent que la génération X au cours de leurs 10 premières années d’emploi font partie des autres difficultés.

Cette étude comprend des recherches primaires et secondaires, et explore les principales considérations réglementaires pour l’économie des petits boulots, dont la classification des emplois, la syndicalisation et l’impact de la COVID-19 sur le paysage réglementaire.

« Nous sommes sur le point d’entrer dans une nouvelle ère de changement du marché du travail et de transformation des milieux de travail stimulés par l’avènement de technologies numériques de pointe et précipités par les récents événements liés à la COVID-19, a déclaré Namir Anani, président-directeur général du CTIC. Cette recherche est essentielle pour examiner la nature changeante du travail et ses impacts socioéconomiques sur le marché du travail au Canada. »

À propos du CTIC

Le CTIC est un centre national d’expertise sans but lucratif qui a pour but de renforcer l’avantage numérique du Canada dans l’économie mondiale. Grâce à des recherches de confiance, à des conseils stratégiques pratiques et à des programmes créatifs de renforcement des capacités, le CTIC favorise des industries canadiennes novatrices et concurrentielles à l’échelle mondiale, habilitées par des talents numériques novateurs et diversifiés. En partenariat avec un vaste réseau de chefs de file de l’industrie, de partenaires universitaires et de décideurs politiques de partout au Canada, le CTIC favorise une économie numérique inclusive et concurrentielle à l’échelle internationale depuis plus de 25 ans.

Pour toute question des médias ou demande de renseignements sur le rapport Téléchargement : L’avenir du travail, communiquez avec Paul Stastny à l’adresse [email protected] ou au numéro 403‑351-0138, poste 823.

Ce projet est financé en partie par le Programme d’initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.

Une copie de l’étude est disponible ici.

Une version anglaise du présent communiqué est disponible ici.

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